tableaux exposés
invitation de la mairie de saignon
Quelques mots …
Quelques mots …
Depuis des années déjà que je tâte du pinceau et du crayon 2B, et après une modeste réussite à l’honorable Concours Général, réservé aux élèves de 1ère des Lycées Nationaux, j’ai pu fréquenté , de très loin, quelques autres illustres prédécesseurs comme Modigliani ou Picasso.
Ils ne m’ont pas étonné, ils m’ont absolument fasciné.
J’ai bien voulu les imiter, les copier…rien y a fait…le talent ne se copie pas…
Ils font partie, avec quelques impressionnistes, quelques illusionnistes géniaux de la couleur, des maîtres du siècle.
D’autres « Mozart » de la palette de couleurs ne résisteront pas à l’histoire de l’art, tant leur « talent » est de pauvre envergure, comme on dit dans les milieux bien pensants de la culture correcte.
Imaginez de simples arbres dans des soleils couchants, des portraits tristement creux, des yeux absents, des visages défigurés, loin des lois logiques d’un « Beau » reconnu et conventionnel…
« Quelle barbarie esthétique , quelle dégradation de l’art »
Voilà ce que ces génies, bienheureusement sourds, ont pu entendre.
Par bonheur, nous sommes encore quelques uns, un peu plus sans doute, à défendre « haut et fort », avec nos petits talents obscurs, nos imaginations colorées, ces artistes moqués à leur époque et pourtant incontournables dans les allées sacrées de l’Art.
Pourquoi ne pas prétendre, avec une charmante naïveté, que nos toiles, comme de fines étoiles chargées de couleurs, permettront, à ceux qui les « tendrent » un peu, d’oublier les « pots de fleurs », les natures complètement mortes, les pastels fades, les douces couleurs endormantes, et d’accepter des modèles forts ,
des « NUS, dos à dos »…comme un hommage au plus beau des modèles…La femme…La seule création excusable du tout puissant…
La petite Histoire de cette Exposition
La petite Histoire de cette Exposition
DOS à DOS
L’idée de cette exposition démarre à partir d’une statuette d’Etienne Falconet, dont j’étais amoureux dès mon adolescence.
L’absolu charme sensuel d’une « Baigneuse »
Comme un chef d’œuvre de beauté, de tendresse et de sensualité innocente, dont je ne me suis jamais lassé.
Je savais déjà que j’aimerais toujours les formes et les courbes inimitables de la charmante dame sortie de son bain.
Elle sera une muse, une égérie, une inspiratrice profonde.
J’ai reçu en cadeau, une copie de l’œuvre, quelque peu réduite, une réplique que le Musée du Louvre permet de satisfaire.
A partir de ce moment, j’ai imaginé que les dos des femmes représentés dans mes tableaux, pouvaient se décliner à loisirs, sur n’importe quels supports, avec n’importe quelles couleurs, claires, sombres ou vives, peintes rapidement, comme des taches furtives, fortes, puissantes et colorées, et juste au sortir du tube.
Je ne suis pas dupe, « La peinture » n’est finalement qu’un étalement, à plat et vertical à la fois, de couleurs plus ou moins agencées, que l’on accroche à un mur, et qui plaît plus ou moins.
Tant pis pour les prétentieux.